Les domaines de la recherche

La recherche du progrès au service des malades est inscrite dans l’origine même de l’Hôpital Marie-Lannelongue. Recherche académique et activité médico-chirurgicale de pointe vont ici de pair et construisent un modèle d’innovation original, particulièrement efficace.

Acteur atypique au sein du monde de la recherche, Marie Lannelongue a dès sa création affirmé sa double vocation : soigner et découvrir. Son histoire est jalonnée de grandes premières : transplantation cœur-poumons, correction de la transposition des gros vaisseaux, chirurgie de la trachée… Aujourd’hui, l’établissement développe, autour des thématiques qui ont fait sa réputation, des approches complémentaires. Sa force : savoir associer recherche fondamentale, innovation chirurgicale, recherche clinique et médecine translationnelle en mettant au centre de ses travaux les problématiques cliniques rencontrées par les médecins et chirurgiens chez les malades qu’ils suivent et opèrent.

Trois unités de recherches

Ainsi, Marie Lannelongue abrite depuis 2010 l’unité mixte Inserm/université Paris-Sud U999, « Hypertension artérielle pulmonaire : physiopathologie et innovation thérapeutique ». Leader sur ces sujets, cette unité développe, sous la direction du Pr Marc Humbert, des projets de recherche fondamentale et de recherche clinique autour de l’hypertension artérielle pulmonaire.

Au sein de Marie Lannelongue, un laboratoire de recherche chirurgicale fait vivre la tradition d’innovation de l’établissement en développant de nouvelles techniques chirurgicales de transplantation pulmonaire et cardio-pulmonaire. Dirigée par le Pr Élie Fadel, l’équipe du laboratoire met au point et teste des techniques chirurgicales, de nouveaux traitements et dispositifs médicaux, pour améliorer toujours davantage le service apporté aux malades. L’équipe est également engagée dans un programme de thérapie génique avec une équipe de l’Inserm, U986, dirigée par les Prs Bougnères et Fradin. Enfin, l’unité de recherche clinique, dirigée par le Pr Olaf Mercier, est pleinement intégrée à la direction de la recherche et de l’innovation de l’établissement.

Cette intégration permet de mettre en place rapidement et efficacement les études cliniques nécessaires pour qu’une innovation médicale ou chirurgicale puisse être approuvée par les autorités de santé et déployée au bénéfice des malades.
Les recherches menées au sein de cette unité font, chaque année, l’objet de dizaines de publications scientifiques internationales et de communications dans des congrès en France et à l’étranger. Dans le domaine de la chirurgie cardiaque et thoracique, Marie Lannelongue est ainsi l’un des rares établissements français à présenter régulièrement, depuis sa création, des communications dans les plus grands congrès internationaux.

Des données utiles à tous

Marie Lannelongue dispose d’un service d’anatomopathologie, dirigé par le Dr Vincent Thomas de Montpréville, dont l’activité est en forte évolution, à l’image de celle des différents pôles de l’établissement. Le service dispose d’une importante tumorothèque, Centre de Ressource Biologique, riche de plus de 13 500 échantillons, qui est intégrée dans le réseau des banques de tissus. Reconnue comme centre formateur, elle accueille des internes en formation. Le service d’anatomopathologie est activement impliqué dans la recherche sur les maladies vasculaires pulmonaires menée au sein de l’unité Inserm 999 et du laboratoire de recherche chirurgicale de Marie Lannelongue.
Il a également noué des collaborations internationales avec des établissements d’enseignement et de recherche en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Demain, innover autrement

Les équipes de Marie Lannelongue anticipent également les grandes évolutions scientifiques et techniques de demain. Elles ont toujours travaillé en étroite collaboration avec les ingénieurs et les industriels et continuent de le faire pour développer des dispositifs médicaux innovants qui feront l’objet de brevets. Le projet Bio-Art Lung 2020, mené en partenariat avec plusieurs groupes industriels dont Airbus Industrie et retenu parmi les projets de recherche hospitalo-universitaire en santé (RHU) dans le cadre du programme d’investissements d’avenir du Gouvernement, en est un exemple, ainsi que Kardiozis, une holding incubatrice créée en 2011 et qui travaille, à partir d’un brevet déposé par Marie Lannelongue, sur une prothèse endovasculaire innovante destinée au traitement des anévrismes aortiques, dans le but d’améliorer la qualité de vie et la survie des patients implantés à long terme.
Autre piste d’avenir : la simulation et la chirurgie guidée par l’image.
La formation des jeunes chirurgiens évolue et le temps passé au lit du malade diminue. Le recours à des simulateurs, à la fois pour l’apprentissage et la transmission des gestes chirurgicaux et pour la diffusion de techniques innovantes, est appelé à se développer fortement.

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